Le célèbre chanteur Sam Mangwana, qui a fait sa longue carrière en RDC, a affirmé son appartenance identitaire à l’Afrique centrale, répondant dans une vidéo d’une émission captée dimanche à Kinshasa.
« Je me sens plus Africain de cette région de l’Afrique centrale. Comment puis-je arriver jusqu’à dire que je suis Angolais et non Congolais ? Pourquoi me mentir à moi-même et me dire que je me sens plus l’un au détriment de l’autre ?Je suis censé être fier d’avoir tout vécu pour être complet », a déclaré Sam Mangwana.
« La formation que j’ai reçue, celle de m’adapter à toutes les cultures, m’a énormément aidé tout au long de ma carrière de chanteur.Je suis passé par le Centrafrique, le Cameroun, le Tchad et bien d’autres.Mes chansons ont été interprétées dans plusieurs langues différentes, notamment : le lingala, le kikongo, le bambara, le swahili, le français, l’anglais, le portugais, l’espagnol, et elles sont toutes porteuses de messages de paix, de tolérance, prônant le rapprochement des cultures et le respect de l’autre dans sa différence », a-t-il ajouté.
Au regard des faits susmentionnés, Sam Mangwana a fait savoir qu’il a toujours développé le réflexe d’une personne sans appartenance fixe pour survivre.Septuagénaire, voix et mémoire vives, le chanteur Sam Mangwana est un vétéran de l’âge d’or de la musique congolaise.
Il a fait ses classes avec des « patrons » de la rumba congolaise : Tabu Ley Rochereau (1940-2013) et Franco Luambo (1938-1989), avec qui il a enregistré son dernier album For Ever avant sa mort.Sam Mangwana est natif de Kinshasa, mais de parents angolais.En raison de ses fréquents déplacements, il a gagné le surnom de « pigeon voyageur », rapporte-t-on.
La rédaction