À l’occasion du troisième anniversaire du Genocost, le génocide congolais motivé par des intérêts économiques, le gouvernement de la RDC a mis en lumière le rôle essentiel de la culture pour rendre hommage aux victimes.
Selon un communiqué officiel du ministère de la Culture, Arts et Patrimoine, les chants, les danses, les récits et les œuvres artistiques sont des moyens puissants pour faire entendre les voix des « sans voix » que la violence a tenté de réduire au silence.
« Le Ministère de la Culture s’associe à toute la nation pour honorer la mémoire des millions de compatriotes victimes de ce génocide longtemps ignoré. Ce drame porte la marque de l’avidité, du silence complice et de la barbarie », a souligné ledit communiqué.
Par le biais de la culture, la mémoire des disparus est non seulement préservée, mais se transforme aussi en un outil de résistance contre l’oubli et un pilier pour la reconstruction du pays.
Le Genocost ne se limite pas à un souvenir douloureux. Il représente aussi un appel vibrant à la justice, un cri pour que jamais cette page sombre ne soit effacée. En rendant hommage à ceux qui sont tombés, la nation affirme son engagement à se relever, fière et résiliente, unie dans sa diversité et fidèle à la mémoire de ses martyrs.
La commémoration rappelle les horreurs liées à l’exploitation illégale des ressources naturelles de la RDC, principale cause de ce conflit meurtrier. Elle s’appuie notamment sur l’article 28 de la loi du 26 décembre 2022, qui établit les principes fondamentaux pour la protection et la réparation des victimes de violences sexuelles en contexte de conflit ainsi que des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité.
« Que la terre de nos ancêtres leur soit légère. Pour eux, pour nous, pour les générations à venir : nous n’oublierons jamais », a proclamé le ministère dans son message d’espoir et de devoir de mémoire.
La rédaction