Un protocole d’accord clé a été signé le lundi 25 juillet dernier entre le secrétariat général à l’Entrepreneuriat, Petites et Moyennes Entreprises, représenté par sa secrétaire générale, Madame Rukiya Ramazani, et Monsieur François Luzemo, promoteur engagé des microentreprises congolaises.
Cette collaboration marque un tournant important dans l’accompagnement de ce genre d’entreprises en République démocratique du Congo.
Dans ses propos, M. Luzemo n’a pas caché sa satisfaction : « Je suis très content, car je sais désormais que je ne suis plus seul dans cette aventure. Cela fait déjà quatre ans que tout a commencé, et j’ai toujours été seul. Mais aujourd’hui, ce n’est plus le cas ».
Ce partenariat institutionnel vient en effet consolider ses efforts dans le domaine de la microfinance, en lui offrant des ressources humaines compétentes à ses côtés.
« J’ai des directeurs disponibles pour nous aider à progresser, et je ne peux que m’en réjouir », a-t-il ajouté.
Un projet axé sur un modèle de crédit adapté aux réalités de la RDC
Ce projet, porté par François Luzemo, repose sur un modèle de crédit adapté aux réalités congolaises, où les bénéficiaires sont souvent des femmes en situation fragile.
Selon lui, l’objectif n’est pas d’exiger des remboursements élevés, mais plutôt accessibles, notamment sous forme de petits versements quotidiens.
« Nous leur demandons simplement de faire un remboursement journalier, l’équivalent d’une bouteille de bière par jour », a-t-il dit.
Ce système vise à encourager la continuité et la croissance des micro-entreprises sans peser excessivement sur les revenus des bénéficiaires.
Une vision institutionnelle claire
Pour sa part, Madame Rukiya Ramazani a mis en avant l’importance cruciale de soutenir ce type d’entrepreneuriat.
« C’est véritablement un entrepreneur de taille. Son engagement dans la microfinance dynamise les microentreprises, ces très petites structures qui forment la base de notre économie », a-t-elle affirmé.
Elle voit par ailleurs dans ce partenariat une opportunité de contribuer à la diversification et à la robustesse du tissu économique national.
La secrétaire générale a rappelé également que le protocole signé définit clairement les engagements de chaque partie et ouvre la voie à un accompagnement intense, notamment dans certaines provinces où le besoin en microfinance est particulièrement criant.
Un travail de mise en relation avec les porteurs de projets est prévu dans les jours à venir, avec un suivi pour ceux qui souhaitent aller au-delà de la simple microfinance.Cette signature symbolise un effort concerté pour transformer durablement la dynamique des microentreprises en RDC, en espérant voir plusieurs d’entre elles franchir le cap pour devenir des petites entreprises, et ainsi contribuer plus durablement au développement économique local.
La rédaction